Enfin une réunion de quartier...

Le 12 novembre 2024, une réunion avec la Mairie était initialement prévue. Cette réunion faisait suite à des échanges entre voisins (île de Migneau, avenue Émile Zola, cours du 14 juillet) au cours desquels nous avions constaté la dégradation du quartier.

Le week-end du 3 novembre, des tracts ont été distribués dans les boîtes aux lettres de cette zone.

Le 6 novembre, la Mairie, ayant pris connaissance de cette diffusion, a décidé de reporter la réunion, estimant que les conditions de sécurité n'étaient pas remplies dans le cadre du plan Vigipirate. Elle a proposé une réunion en petit comité avant de finalement annuler l'événement la veille, soit le 11 novembre.

Le 24 février 2025, Mme Conte nous a communiqué par mail, une nouvelle date pour la réunion de quartier, fixée au 17 mars à 20h. Enfin, une réunion est prévue après quatre mois d'attente !

Les principaux points que nous souhaitons mettre en avant sont les suivants :

1. EOLE

Mur bas anti-bruit SNCF : un dossier stagnant

Ce dossier, ouvert depuis 10 ans, n'a pas progressé malgré de nombreuses promesses des élus, dont leur signature de la « chartre acoustique ». Dans votre réponse à M. De Bazelaire du 26/09/2024, vous avez mentionné une "impossibilité technique" et un refus de la SNCF. Les habitants, de plus en plus agacés et se sentant abandonnés, s'interrogent sur vos engagements médiatiques, perçus comme politiques plutôt que sincères.

Nous envisageons une action citoyenne : affichage d’un panneau 40x60 sur chaque maison pour mettre en évidence le problème acoustique lie a Éole et l’abandon de ce dossier par la Mairie.

Nous envisagerons de mener d’autres actions si nécessaires.

Remarque: en plus du mur bas, vous nous aviez promis une belle végétalisation du talus. Attendez vous qu'il soit mis en place pour vous en occuper ?

RER A
Nous souhaitons savoir si le RER A sera maintenu à l'arrivée d'EOLE.
Quelles sont les informations disponibles ?

2. Environnement et entretien des espaces publics : des efforts insuffisants

Entretien général : Le minimum est assuré, mais il faut souvent réclamer pour que les rues soient nettoyées.

Taille des arbres : Limitée à une fois par an, elle est jugée trop légère. L’éclairage public est obstrué par le feuillage, ce qui oblige les riverains à utiliser des lampes torches en soirée. Une coupe plus franche (1/3 en hauteur, 30 cm en épaisseur) et un ramassage méticuleux des branches sont demandés.

Gui dans les arbres de l’île, menaçant leur santé, sans action visible.

Éclairage public : Rue Émile Zola, l’éclairage déficient crée un sentiment d’insécurité, notamment pour les femmes et jeunes filles circulant seules le soir.
Cet éclairage est d’autant plus important que le trottoir est en très mauvais état, avec un risque réel de chutes et de traumatismes.

Pelouses et berges : Herbes hautes (plus d’1,50 m près de l’hôtel L’Esturgeon), vases non nettoyées après les crues de la Seine, talus SNCF à l’abandon. Les arguments comme "friches pour la biodiversité" ou "signalez via l’application GPSEO" sont jugés insatisfaisants.

Cet état des lieux nuit à l’attractivité des commerces (Restaurant l’Esturgeon, La Maison du bien-être EOS).

Étonnant, quand on voit le site de la Mairie qui met en avant les berges de Seine en première page.

Entretien du bras mort de la Seine : l'accumulation de sable et le manque de dragage persistent depuis des années, tout comme l'absence d'entretien des arbres morts et des végétaux. La Mairie renvoie ce problème aux VNF. Les crues, de plus en plus fréquentes, aggravent les dégâts. Que fait-on ?

Berges non entretenues près du nouveau chemin piéton menant au pont.

Poteaux d’éclairage rouillés.

Les boitiers de connexion (téléphones, fibre) entre le trottoir et les habitations ne sont pas réparés.

Terrain face au 22 avenue Émile Zola en désordre (problème avec la SNCF).

3. Dégradations et incivilités : un constat préoccupant

Tags persistants depuis des mois, voire des années, sans effacement.

Tag sur le transformateur, bancs en béton sales et désaxés.

Dépôts sauvages (canettes, bouteilles, détritus) près du vieux pont ancien, pourtant emblématique sur le site de la ville.

Présence de squatteurs et d’individus alcoolisés et fumeurs de « Shit » dans certains secteurs.

Barbecue et sono à fond sur les berges l’été entre l’ancien pont et le pont de Carrières-sous-Poissy

4. Propreté des rues : une problématique récurrente

Accumulation de déchets et dépôts sauvages, notamment autour du Cours du 14 Juillet, malgré les amendes renforcées.

Fréquence de nettoyage insuffisante par les services municipaux.

5. Piscine de Migneaux

Des incivilités persistantes
Cet espace prisé l’été est terni par des comportements inappropriés (déchets sur l’avenue Émile Zola et le Cours du 14 Juillet, dégradations de véhicules, branches cassées). Malgré des mesures de sécurité renforcées, les problèmes perdurent à la sortie de la piscine.

Le projet de nouvelle passerelle de la piscine des Migneaux
Apres quelques travaux et relevés effectués il y a quelques semaines, nous n'avons pas d'informations à ce sujet. Qu'en est il ?

6. Gestion des déchets et encombrants : un service dégradé

Fréquence réduite : Verre ramassé une fois par mois, carton deux fois par mois (contre une fois par semaine au Cours du 14 Juillet), déchets non recyclables 1 fois par semaine c’est insuffisant (contrairement à l’avenue Messonier).

Il faut retrouver l’ancien rythme de collecte.

Idée d’économie : la balayeuse qui passe dans l’avenue Émile Zola ne sert à rien puisque les voitures garées empêchent le nettoyage. Pourquoi ne pas allouer ce budget a la collecte d’ordures ménagères ? Que proposez vous ?

Encombrants : Ramassage aléatoire.

Augmentation des taxes : +de 30 % en moyenne pour les ordures ménagères (2023-2024) et +de 6 % pour la taxe foncière, sans amélioration visible du service. Les habitants demandent une explication détaillée de la répartition de cette taxe foncière.

7. Stationnement

De nombreux habitants se garent avenue Emile Zola pour rejoindre la gare car le stationnement y est gratuit. Nos maisons anciennes manquent de garages. Nous avons demandé plusieurs fois à la Mairie de rendre la rue payante avec un macaron pour les riverains, comme cela se fait dans beaucoup de villes, afin de ne pas être contraint a un paiement journalier. On nous a dit que ce n’était pas légal.

Les macarons de stationnement résidentiel, offrant des tarifs préférentiels aux riverains dans les zones payantes, sont légaux et relèvent des municipalités. À Poissy, le stationnement est réglementé en deux zones payantes : courte durée (2 heures) et longue durée (6 heures), du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, et le dimanche matin pour la zone courte durée.

Des communes voisines comme Carrières-sous-Poissy ont mis en place des zones bleues résidentielles avec des macarons gratuits pour les riverains pendant une durée limitée.

La mise en place d'un macaron résidentiel dépend donc de chaque municipalité.

Des villes/ communes comme Toulouse, Paris, Lyon, Bessancourt ont instauré ce système. Plus près de nous, la Mairie de Clichy a mis en place un tarif résidentiel très intéressant, le tarif journalier par exemple est de 1 euros!
Nous contestons donc l'argument de la mairie de Poissy sur cette prétendue illégalité.

Nous souhaitons engager un dialogue avec les élus locaux pour adapter les règles de stationnement en fonction des besoins des riverains. Une pétition ou consultation citoyenne sera organisée pour démontrer le soutien des habitants envers un macaron résidentiel dans l’ensemble de la ville.

Remerciements

Nous saluons :

Le remplacement d’un arbre avenue Émile Zola.
La réfection du chemin piéton du 30 avenue Émile Zola jusqu’à l’île de Migneaux.

Nous sommes a la disposition de la Mairie pour échanger davantage sur ces sujets et espérons des avancées concrètes lors de la réunion de quartier.

Cordialement,

[L’APEZ]